Extrait de Wikipedia:
Joe Boyd (né le 5 août 1942) est un producteur de disques américain, mais qui a beaucoup
travaillé en Grande-Bretagne, avec sa compagnie de production Witchseason, notamment
dans les années 60 (sur lesquelles il a publié un livre de mémoires en 2006). Il a notamment
enregistré le premier single de Pink Floyd, puis lancé les carrières de Nick Drake, de
Fairport Convention, de The Incredible String Band, etc. Il est aussi connu pour avoir
réalisé un fameux film documentaire sur Jimi Hendrix.
Joe Boyd est né à Boston, Massachusetts, et a grandi à Princeton, New Jersey. Étudiant à
l'université Harvard, il commence à organiser des concerts avec des artistes de blues comme
Lonnie Johnson, Sleepy John Estes, etc. En 1964, il fait ses premières visites en Grande
Bretagne et sur le continent européen en gérant des tournées comme la "Blues and Gospel
Caravan" avec Muddy Waters, Sister Rosetta Tharpe, etc.
L'année suivante il revient à Londres pour y ouvrir un bureau pour le label californien Elektra
Records. C'est ce qui l'amène à enregistrer en 66 quelques titres avec Eric Clapton & the
Powerhouse (comprenant notamment Steve Winwood au chant et à l'orgue) que l'on trouve
sur l'album compilation "What's Shakin'". Aux États-Unis il travaille pour les fameux festivals
de jazz et de folk de Newport, et c'est ce qui l'amène à vivre aux premières loges la soirée
historique du 25 Juillet 1965 où un Bob Dylan nouvellement électrifié crée le fameux
schisme en se mettant à dos la vieille garde du folk qui l'avait jusque là encensé
(voir : Festival de folk de Newport).
Résidant désormais à Londres, Joe Boyd y crée l'UFO (voir UFO Club), club
underground où il fera notamment passer des goupes naissants comme Pink Floyd
(dont il produit le premier single "Arnold Layne"), puis The Soft Machine. Il se consacrera
ensuite surtout au folk britannique, développant les carrières d'artistes comme The
Incredible String Band, Fairport Convention, Nick Drake, etc. Revenu aux Etats-Unis
dans les années 70, il réalise notamment l'excellent film documentaire titré simplement
"Jimi Hendrix". Plus tard il fonde le label Hannibal sur lequel il enregistre des gens comme
Richard Thompson, et ouvre la voie à ce qu'on nommera la world music. En 1985, il
produit notamment le 3e album de R.E.M. "Fables of the Reconstruction". Dans un autre
registre il sort en 1988 le film "Scandal" (avec John Hurt et Bridget Fonda) consacré à ce
scandale politique britannique que l'on a appelé "l'affaire Profumo" (d'après le nom du
ministre John Profumo).
Le livre de mémoires qu'il fait paraître en 2006 "White Bicycles - Making Music in the
1960s" est donc riche de détails passionnants sur ces/ses années soixante, des sixties
qu'il fait d'ailleurs débuter en 1956 et se terminer au choc pétrolier de 1973 !
(Livre paru en français début 2008 aux Editions Allia).
lundi 19 avril 2010
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